Vous lirez partout que Bradford Cox, leader de Deerhunter dont Atlas Sound est le projet (quasi) solo, est un homme malade, atteint depuis la naissance d'une maladie génétique rare, le syndrome de Marfan. Sur la pochette de "Logos", c'est ce corps malade qui se montre à voir, comme pour désamorcer justement la tendance de certains critiques à vouloir faire pleurer dans les chaumières, comme pour dire "ceci et mon corps, et alors ?"... Vous lirez presque partout que "Logos" est le testament d'un mourant... Libre à vous de le croire et d'écouter l'album de cette "inrockuptible" oreille. Pour moi, "Logos" est un album ensoleillé, lumineux de cette lumière si particulière d'automne. Cela commence par deux titres océaniques "The Light That Failed" et "An Orchid", un peu comme on en trouve chez Noah Lennox (aka Panda Bear, également membre d'Animal Collective). Le titre suivant (mon sommet de l'album), "Walkabout" accueille justement la voix de Noah Lennox, et on se retouve sur la plage.
Bien sûr tout cela est tordu, bien évidement les paroles (écoutez "Shelia" et ses "no one wants to die alone") sont parfois à rebrousse-poil des mélodies, mais c'est ce qui est bon, non ?
Mon seul bémol est que "Logos" s'essouffle sur la longueur et que les quatre derniers titres semblent un peu des redites des précédents... mais cela place tout de même "Logos" parmi les meilleures nouvelles de cette fin 2009.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire